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01/12/2016

Allers-retours

Décembre, dehors le temps commence à être plus fort que moi le matin et le soir. Il n'empêche que j'arrive encore à apprécier des détails : le ciel étoilé, complètement dégagé, chaque nuit; la vue sur la ville illuminée et chaque matin et les rayons du soleil qui rentrent dans le salon à travers les arbres nus. C'est plus facile maintenant de m'imaginer revenir à Paris pour les fêtes en sachant que je ne quitte pas une météo de rêve ici.

Il est temps de prendre mes billets de train, et alors que le prix du billet aller est une bonne surprise, celui du retour pique. Je surveille tous les jours les tarifs, voir si ça a tendance à baisser ou augmenter, histoire de réserver au meilleur moment et au meilleur prix.

La colocation est arrivée au bout de ma patience et de ma tolérance lundi soir. Je ne pouvais plus dire une phrase sans qu'elle soit mal interprétée. Difficile quand on vit en communauté. J'ai cru atteindre un point de non-retour, tant et si bien que je suis partie à la recherche d'une autre colocation pour m'en aller avant que le coloc ait la possibilité de me dire de partir.

Mardi soir j'ai donc visité une première colocation à 4, dans mon quartier préféré de Toulouse. Les colocataires ont eu l'air d'être vraiment sympas et bien élevés. Par contre l'appartement était pas top et ma future chambre pas mieux, surtout au prix qu'ils en demandaient (100€ de plus et des cautions)...
Mercredi soir, deuxième visite, pour moins cher, dans un quartier pas très sympa, près de Rangueil. Un petit appart moche et mal agencé dans un immeuble gris et froid. Des colocataires dans le genre chômeurs/fumeurs limite aux looks de sdf. Très peu pour moi.

En revenant je me suis rendue compte que j'étais pas si mal où je suis finalement, l'hygiène n'ayant pas l'air au top lors des 2 visites. Donc ça vaut le coup de continuer à prendre sur moi, d'essayer d'améliorer les choses, et de rétablir le dialogue avec le coloc. Comme si l'univers voulait m'aider, ça s'est remis tout seul à bien se passer.
En relisant les derniers articles du blog, je réalise que c'est les montagnes russes l'ambiance de notre colocation. Une semaine avec, une semaine sans, une semaine avec, une semaine sans...
Va falloir travailler à stabiliser tout ça.

Le point noir de la semaine, lié au problème de la gestion de la cuisine dont j'ai parlé dans le précédent article, à peine ai-je baissé le volume de ce que je mange que j'ai perdu du poids. Je dois être constamment vigilante, c'est bizarre. Je ne me suis pas pesée depuis fin septembre, et je vais quand même vérifié qu'il n'y a rien d'alarmant la semaine prochaine chez ma copine parfaite (parce qu'elle est la seule dans la région a avoir un pèse personne on dirait !).

Pour finir, je suis allée donner mon deuxième cours de maths à mon unique élève qui habite au bout du monde, mais cette fois c'était le matin. J'ai bien plus apprécié le trajet que dans le noir, et particulièrement parce qu'on voit par moment les Pyrénées au fond du paysage, avec même des pointes enneigées collées au ciel.


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