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16/10/2016

Octobre un peu fragile



Je  découvre l'été indien, cet automne qui a encore des goûts d'été. Octobre. Température minimum au réveil : 12°c Température maxi dans la journée : 26°c. Te dire que je suis BIEN est presque pas assez fort.

Et puis il y a des épisodes de 2 ou 3 jours de pluie continue, avec ciel gris constant et température égales à celles de Paris. Et c'est là que moi toute optimiste je choppe la grippe. Plus d'une semaine à subir les symptômes. Je me relève à peine que plusieurs phases d'automne et d'été se sont encore succédées.

J'ai trouvé un appart super cool en colocation avec un ex-parisien super chouette (et super bio)(et végétarien). Je voulais repeindre ma chambre en blanc avant d’emménager (un mur vert pomme brillant et un mur taupe mat, très peu pour moi) mais c'était sans compter que le pôle emploi à oublié de m'envoyer mon chômage. On est le 16 et il me reste à peine de quoi manger, pas de quoi payer 100€ de matériel de peinture... Ça repousse d'une semaine au moins mon emménagement mais on s'adapte hein !?

J'ai amené mon oncle à l'aéroport pour New York hier. Il me laisse à nouveau sa maison pour une semaine, et c'est bien plus agréable que lorsque j'étais malade.

Je me surprends encore à avoir des phases d'euphorie et des phases de grosse tristesse. Depuis que je suis arrivée à Toulouse ça m'arrive régulièrement. Je pensais que c'était lié à la fragilité qu'on peut ressentir quand on vit un gros changement comme celui-ci, mais le fait que ça continue au bout de 2 mois ça n'est pas rassurant.

On m'a demandé quel était mon rêve dans la vie. J'ai répondu qu'à court terme j'en ai 2 : devenir toulousaine et avoir publié mon premier roman. Je réalise que j'en ai réalisé un !

Tout à l'heure, en voiture à 21h30 direction la ville, j'ai eu une pensée super forte : je suis heureuse d'être là. Pas de boulot, pas de mec, pas d'argent, pas encore d'appart, pas une santé de feu, mais en regardant ma voiture annoncer une température de 16°c à l'extérieur, je me suis dit que j'étais heureuse. Une boule d'euphorie m'a prise à la gorge comme la première fois que j'ai conduit seule après avoir obtenu mon permis de conduire. La liberté, le bonheur. Toulouse.

22h15 j'étais rentrée. Et j'ai pleuré. Comme si j'étais fatiguée de tout. 
Et là, minuit, j'écris avec une playlist de sons plutôt cools et je me surprends à sourire.
J'espère que la stabilité qui va arriver dans les prochaines semaines va calmer tout ça...

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