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30/07/2017

Poisse, Ile de Ré, Anticipation, Durs réveils, Paris, Incompatibilité

Semaine 27 : La poisse

Chaque jour a été ponctué de mésaventures banales et surprenantes. Juste pour en garder une trace, sans pour autant rendre ce compte rendu aussi désagréable à lire que cette semaine l'a été à vivre, je ne vais que raconter mon jeudi 6.

8h30 rdv chez Norauto afin de faire changer 2 pneus, histoire de partir pour l'ile de ré quelques jours plus tard avec une voiture moins dangereuse. On m'avait dit qu'en 1h ce serait faisable, ce qui me permettait d'arriver au magasin pour l'ouverture à 10h. Alors que j'avais donné mes clés et signé le devis, j'attendais un peu en stress dans la salle d'attente. Les minutes passaient sans que personne n'aille vers ma voiture, garée sur le parking visible de l'intérieur. Au bout de 20 min, je me permet de demander ce qu'il se passe. On me dit que le technicien arrive à 9h et que comme promis ce sera prêt en 1h. Bande de cons, je me suis levée tôt pour rien, j'attrape mes clés et me casse.

9h Je suis presque en avance, et comme la banque à laquelle je fais les dépôts en ville est fermée, je profite d'être dans une autre ville, pour tenter une autre agence. Dans laquelle on m'explique que "oui c'est bien une agence bancaire, mais non on ne peut pas faire de dépôts".

9h30 Dans les bouchons sur la rocade, je vais presque être en retard, je décide d'abandonner l'idée de prendre le métro pour aller me garer en ville. Sur le trajet je croise un piéton qui s'est fait renverser par une voiture, à terre, encadré par une ambulance et une voiture de flic. Vision étrange.

10h Ouverture du magasin, première cliente, pour une histoire de vocabulaire, elle décide que "je n'y entends rien" avec un air hautain de vieille bique. Passablement vexée et énervée, je passe la main à ma collègue.

14h pause déjeuner. J'en profite pour acheter des lingettes désinfectantes pour les mains dans une parapharmacie. Je demande naïvement à la vendeuse si on peux manger avec ça sur les mains. Une cliente à qui j'ai pas demandé son avis se permet de répondre et faire une réflexion sur les jeunes et leur peur des microbes.

16h Le bureau de poste du quartier est fermé, je décide de prendre le métro pour aller à celui ouvert le plus proche. Alors que je sors par les portes automatiques, elles se referment sur moi sans m'avoir détectée. J'ai un bleu sur chaque bras, qui ont la forme plutôt nette d'un trait.

19h35 Fermeture du magasin avec 35minutes de retard, je retrouve ma voiture, avec une notification d'amende. Prévisible.

19h55 Carrefour market pour acheter du pain. Il n'y en a plus. Je vais devoir me lever plus tôt demain pour pouvoir prendre un petit déjeuner.


Week end sur l'Ile de Ré

Arrivée dans la soirée du vendredi, je n'ai réussi à déconnecter du travail que le lendemain au réveil. Dépaysant, beau, relaxant, ce week end a été pile ce qu'il me fallait. Peut-être un peu trop court.
Retour dans la nuit du lundi, je découvre que Bordeaux et Toulouse sont reliées par une autoroute "idéale" (droite, rapide, sans relief) et que je suis capable de faire des siestes plus ou moins longues sur une aire d'autoroute.

Semaine 28 : Moins de retard

Alors que jusqu'à maintenant j'avais toujours l'impression de faire tout au dernier moment au travail, et que j'étais sûre de ne pas avancé dans ce que j'avais à faire pour moi (ménage, courses, lessive...), je réussis peu à peu à anticiper. Et c'est très agréable.
La soirée pétanque du mardi reste vraiment mon moment hebdomadaire plaisant, au point d'y rester très tard. Pas raisonnable mais tellement ressourçant... Et cette semaine c'était aussi le 14 juillet, jour travaillé bien qu'inutile, mais j'ai pu regarder le feu d'artifice du centre ville, en direct du parking de ma résidence, un petit plaisir d'avoir un appart bien localisé.
Il n'empêche qu'avec tout ça, je ne dors pas des masses, et mon week end ressemble à une course d'endurance plutôt qu'une bulle de récupération.

Semaine 29 : Panne de réveil

Jusqu'à maintenant mon corps obeissait à ce que je lui demandais. Le réveil sonne, je me lève, je vais bosser. Mais là c'est plus difficile, comme si le manque de sommeil avait une limite. Je me rendors, j'ouvre une paupière, désactive le réveil et me rendors.
Les arrivées en catastrophe au magasin pile à l'heure se sont enchaînées...

Week end à Paris

Plein de retrouvailles prévues et finalement qu'une maintenue. A côté de ça, que de bonnes surprises familiales : une demie journée avec le frère, à faire du shopping et un restau comme des adultes (!), maman qui se déplace au dernier moment pour fêter avec nous les anniversaires des hommes de la famille, des moments simples et chouettes tous ensemble.

Même si les prix des billets ont augmenté, le temps réduit du trajet en tgv est une excellente chose finalement : pas le temps d'en avoir marre qu'on est arrivé.

Semaine 30 : Incompatibilité

Le dépassement de l'objectif hebdomadaire du magasin, l'anticipation d'une embauche pour la rentrée, la mise à jour de tout ce que je devais faire sur le plan personnel, tout ça me donne envie d'aller de l'avant : réparer ma voiture, la vendre, trouver un appart... La semaine s'achève sur un besoin flagrant de dormir et une envie de profiter à fond de mon week end pour faire plein de trucs. Besoin et envie incompatibles.

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