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24/09/2016

Té, elle bite queud !



En  bonne parisienne, j'ai eu du mal avec certaines expressions d'ici, parfois impossibles à interpréter correctement. Mes préférées et les plus récurrentes :

Boudu : contraction de "bout du con", utilisé comme on dirait "bordel" à Paris, mais avec une idée d'étonnement.
J'en pète : Je suis ko
avoir la cagne : avoir la flemme
s'en caguer : s'en foutre
avoir la connerie : enchainer les blagues débiles
gnaquer : mordre
péguer : coller
Un sac devient une poche
Un pain au chocolat devient une chocolatine.

Et j'ai souvent souri en entendant des mots prononcés différemment.

Moins prononcé [moinse] au lieu de [moin]
Le mois de juin [join] devient [jUin] (tellement 1er degré)
Bah devient Beh
Le son Oi devient Oin et j'en passe.
Chaque fin de phrase est ponctuée par un "Té"

Mais il y aussi les mots que l'on connaît tous mais qu'on interprète pas de la même manière.

"Viens" ne veut pas forcément dire "viens où je suis",  il faut préciser le lieu, sinon ça peut être soi-même qui fini par venir vers l'autre... (je ne suis pas sûre de comprendre moi-même cette explication)

Je te taquine devient je t'embête. Un peu déstabilisant au début.

Bader à Paris c'est déprimer. Ici c'est "mater quelqu'un" dans le sens regarder.

"T'es mignonne" à Paris peut être mal pris, ou en tout cas, ça éveille le doute. Ici non, mignonne reste mignonne, 1er sens du terme. Rien de péjoratif.

Le plus difficile à accepter c'est que j'ai un accent de parisien. Non mais depuis quand le parisien a un accent ??? La première étape a été de le reconnaître. La deuxième de ralentir quand je parle, et d'arrondir les angles. La troisième et future sera de trouver une technique pour prendre l'accent toulousain et pour l'instant c'est pas gagné !

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