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26/01/2017

ça bouge, ça remue, ça bouscule



Cette semaine je réalise que ce blog est comme un thermomètre de mon état. Si je maîtrise ce qui se passe dans ma vie, alors j'écris et ça me permet, en plus de le partager, de ranger mes idées et de prendre du recul. Et quand j'écris pas, c'est que ça va pas : soit je suis perdue, soit je ne maîtrise pas, soit je ne sais pas quoi dire ou comment le dire, ou tout ça a la fois. C'est l'état dans lequel je suis depuis le nouvel an. Je m'oblige quand même à écrire pour garder une trace et je fais le point :

- habitation : le proprio de mon futur studio me snobe totalement comme si j'étais une ado et règle l'affaire avec ma mère qui se porte garante. Je sais que je ne mérite pas mieux vu ma situation, mais c'est hyper vexant. Je prends sur moi...
La coloc c'est de pire en pire, je me sens un peu plus indésirable chaque jour. Le matin j'attends qu'il parte pour sortir de ma chambre et le soir il va se coucher dès qu'il rentre. Il a abandonné l'idée de faire le ménage et sa vaisselle. Je ne fais plus rien non plus hors de ma chambre.
J'ai fait un grand tri dans mes affaires pour réduire au minimum ce que je vais devoir déménager.

- météo/santé : (ça va de paire...) Ces derniers jours il fait vraiment froid, même si on n'a pas vu plus de 3 flocons de neige, ça ne plaisante pas niveau température. Les seuls endroits où je n'ai pas froid sont ma chambre et ma voiture (au bout de 15min). Hier soir, j'ai carrément senti que mon système nerveux déconnait au niveau des mains. Première fois que ça m'arrive, c'est un peu flippant. Rajoutons à ça que je mange pas assez parce que je me débrouille mal ici. Impatiente d'être chez moi, je sais déjà que tout reviendra dans l'ordre.

- boulot : le rdv avec pole emploi a été plus que décevant : la conseillère me conseille de surtout rien changer, rien essayer, voir même de refaire de l'optique tant qu'on y est. Elle a quand même accepté que je fasse un bilan de compétence avec une entreprise extérieure. Alors que je m'attendais au même discours, j'ai eu la surprise de me retrouver face à quelqu'un d'hyper au courant de ce qui se fait, de ce qui est possible mais surtout hyper enthousiaste à chacune des idées que j'amenais. Je vais être suivie pendant 2 mois, avec des rdvs réguliers et des démarches à faire jusqu'à arriver à ce que je veux. La seule condition est de ne pas trouver de travail en même temps. Ce qui est surprenant au départ mais compréhensible finalement dans une dynamique de reconversion.

Je commence à vraiment me sentir seule, même si je croise plein de monde. Pourtant je ne suis pas plus seule qu'à Paris, mais c'est différent. D'ailleurs, c'est bien la seule appréhension que j'ai à l'idée d'habiter seule : jusqu'à maintenant à Toulouse, j'ai toujours habité avec quelqu'un. Que ce soit mon oncle ou un inconnu désagréable, ils représentent des présences rassurantes, constantes, et mine de rien c'est déjà beaucoup.
La recherche d'un amoureux commence... hahaha !

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