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25/02/2017

Arrêter les frais

J'ai la poisse avec ma voiture en ce moment. Après le changement de batterie il y a 2 semaines, ce week end je suis tombée en panne d'essence pour la première fois de ma vie. J'ai fait la maligne, à connaître exactement le nombre de km que je peux faire en roulant à 90km/h en étant sur la réserve, en poussant le bouchon au maximum. Sauf que mes repères sont liés au plat pays de mon enfance, et ils ne sont pas du tout avérés transférables aux pentes et montées de ma nouvelle ville. Rajoutons à ça qu'il y a un feu rouge tous les 50 mètres et que les stations services sont aussi rares qu'en plein milieu de la Creuse. Donc vendredi soir, me disant que je croiserais bien une station d'ici la destination de ma soirée, je pars confiante. Mais pas de station et je me suis garée en montée. Fin de soirée à 1h du matin, la voiture refuse de démarrer, un ami me ramène chez moi et je laisse donc ma voiture seule à l'autre bout de Toulouse.

Toute la nuit je ressasse, je m'énerve contre moi-même, j'envisage la galère qui m'attend le lendemain : bus, métro, changement, métro, marcher, acheter un jerrican à 10€ pour le remplir avec 15€ d'essence, porter ces 10L jusqu'à ma voiture... L'enfer quoi. Et puis ça a fait tilt : j'ai la meilleure assurance du monde ! Un coup de fil à 4h du matin, et le dépannage est prévu pour 10h le lendemain matin.

Fresque représentant un pêcheur marocain, par Hendrik Beikirch


Du coup j'ai traversé Toulouse en métro, ça me paraissait le bout du monde, et finalement j'ai réalisé que la station de métro la plus proche  de l'appart n'est pas si loin que ça à pieds (20 min), que le métro est quand même vachement rapide, et que l'intégralité du trajet n'est vraiment pas cher : 1,60€.
Le plus surprenant c'est que le simulateur d'itinéraire m'annonçait 55 min de chez moi à la voiture alors que j'ai réussi sans me presser à mettre 30 min. A Paris c'est l'inverse, on prévoit toujours un peu plus large qu'annoncé si on veut être à l'heure, parce qu'il y a toujours ou un mec sur les voies ou un problème d'aiguillage de rer ou une gréve ou...

Le dépanneur a déposé la voiture dans une station service, j'ai fait le plein, et de retour au studio j'ai décidé d'arrêté de prendre ma voiture constamment, en particulier quand je peux faire autrement. Alors j'ai étudié les tarifs des transports en commun, jusqu'à me rappeler que c'est gratuit pour les demandeurs d'emploi. Je n'avais pas demandé mon titre de transport gratuit jusqu'à maintenant parce que je n'habitais pas à une adresse vraiment à moi. Mais là, ça y est, je peux ! A moi les trajets en métro !



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